Geneviève Godard
C’est à dix-huit ans que Geneviève Godard entreprend l’étude du violoncelle. Elle débute sur un instrument de famille exhumé du grenier de sa grand-mère, qui a bien besoin d’être remis en état. Après quelques années d’apprentissage au conservatoire de mairie du 14e arrondissement de Paris, son père lui offre un violoncelle de bien meilleure facture, qu’il a pu acquérir auprès d’un parent éloigné.
Geneviève entreprend des études d’allemand et part à Berlin Est avec son instrument. De retour en France, sa licence d’allemand en poche, elle se lance dans l’enseignement de cette langue et se spécialise dans l’aide aux jeunes en difficulté scolaire. Elle « oublie » son violoncelle pendant une quinzaine d’année. Dans les années 1990, elle reprend goût à l’instrument… mais sa vie professionnelle va alors suivre un cours nouveau. Elle part en Afrique comme enseignante et formatrice en pédagogie et en allemand. Elle y restera vingt ans, jusqu’à sa retraite.
Le violoncelle, quant à lui, est resté en France. Geneviève envisage un temps de le vendre et, à sa grande surprise, le luthier à qui elle le confie identifie la signature de Charles Plumerel, luthier actif au XIXe siècle, issu d’une dynastie de luthiers de Mirecourt. De retour en France, elle décide de garder l’instrument et de le prêter à sa nièce. Au moment où elle apprend que celle-ci ne joue plus, elle découvre l’existence de Talents & Violon’celles. « Je n’allais pas laisser cet instrument à l’abandon encore des années ! Je trouve formidable de le prêter à celles et ceux qui en ont besoin, surtout dans les conditions que propose Talents & Violon’celles. C’est parfaitement sécurisant, et si des jeunes talents peuvent s’épanouir en jouant mon violoncelle, j’en serai très heureuse. »