Soni Siecinski

Formation

Soni naît avec une malformation de la main gauche, il n’a que deux doigts (pouce et petit doigt). Il commence le violoncelle à 5 ans avec Laure Volpato, qui le dirige rapidement vers Marie-Paule Milone, avec qui il poursuit son apprentissage au Conservatoire du Centre de Paris à partir de 2007. Soni suit Marie-Paule Milone au CRR de Rueil Malmaison, puis au CRR de Paris en 2014, où il continue ses études en cycle de perfectionnement après avoir obtenu son DEM à l’unanimité et félicitations du jury en 2019.

Passionné par la musique, Soni ne s’arrête pas au violoncelle. Il fait du piano au CRD de Montreuil de 6 à 16 ans (CFEM obtenu en 2016) et de la trompette au CRR de Paris de 8 à 16 ans, dans la classe de Guy Touvron puis de Gérard Boulanger. Il pratique la direction de chœur de ses 14 à 16 ans avec Mme Morel au CRR de Paris et la direction d’orchestre avec Adrian McDonnell de ses 16 à 18 ans à la Schola Cantorum.

Distinctions et prix les plus récents

Soni obtient son DEM de Formation Musicale à l’unanimité et félicitations du jury en 2014, peu après avoir remporté un 1er prix au concours Flame en violoncelle (2013). Au concours VioloncellenSeine 2016, il remporte un 1er prix en 3e catégorie et le prix « Coup de cœur du public ».

Soni est depuis 2020 le violoncelle n° 4 de Cello8, l’octuor de Talents & Violon’celles avec lequel il a enregistré l’album « Ode à la nuit » sous le label Mirare et a réalisé la tournée de concerts 2021-2022, jusqu’à La Folle Journée de Nantes 2023.

  • Ses trois compositeurs préférés
    Bach, Brahms, Chopin
  • Son projet musical
    Simplement pouvoir partager son langage musical.
  • Un souvenir musical marquant
    Lors de la 55e édition du festival de La Grange de Meslay de juin 2019, cinq luthiers incroyablement gentils et généreux construisent un violoncelle adapté au handicap de Soni, sous ses yeux… Émotion indescriptible !
  • Ce que ce violoncelle a changé pour lui
    « Ce violoncelle représente beaucoup pour moi et surpasse de très loin mes attentes. De ses graves amples et chaleureux à ses aigus nets et timbrés, je me demande jusqu’où il me mènera dans ma recherche musicale, mais aussi à quel point cet instrument récemment créé se développera. J’ai comme le sentiment de grandir avec lui.
    Nous sommes indissociables l’un de l’autre : il n’est joué que par moi et personne d’autre ne peut le jouer puisqu’il est inversé. C’est mon outil, mon enfant, mon partenaire, et en même temps un symbole fort de ce que peut la technique pour le handicap. En ce sens, il porte un message pour l’ensemble des musiciennes et musiciens porteurs comme moi d’un handicap physique. »